ALGER – L’ancien président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua a profité de sa présence à l’assemblée générale ordinaire de l’instance, tenue lundi à Sidi-Moussa, pour prendre la parole après la fin des travaux et demander à l’actuel bureau, présidé par son successeur Kheireddine Zetchi, d’achever les projets déjà planifiés et de “gérer de manière rationnelle” les acquis de la FAF.
“Avant mon départ de la FAF, nous avions entamé plusieurs projets ciblant à développer le football national, dont la formation de 300 entraîneurs formateurs, la création d’Académies sportives un peu partout à travers le territoire national et la construction d’un hôtel” a indiqué Raouraoua à l’issue de cette AGO, à laquelle il avait assisté en tant que membre de droit, en sa qualité d’ancien président.
Raouraoua s’est senti obligé de lancer cet appel, car plusieurs parmi les projets suscités ont été suspendus ou abandonnés par l’actuel BF, comme ce fut le cas pour l’hôtel de la FAF.
Interrogé à ce propos, Zetchi a rétorqué qu’il “ne voit pas en quoi la construction d’un hôtel peut contribuer au développement du football national”, ajoutant que ce projet “est trop coûteux” et que “son retour sur investissement n’est pas garanti”.
L’actuel président de la FAF a ajouté que malgré son statut de premier responsable de l’instance, il n’est pas seul décisionnaire, et que chaque projet lancé, suspendu ou abandonné relève de l’appréciation de son “honorable assemblée”.
Concernant “la gestion rationnelle des ressources financières” dont dispose la FAF, Zetchi a assuré que chaque centime dépensé représente un investissement étudié.
“Certes, je peux réduire sensiblement les dépenses, en mettant fin notamment aux fonctions de 80% des personnes qui travaillent actuellement pour la FAF. Je peux me contenter aussi d’un sélectionneur national qui gagne seulement 150.000 DA/mois. Mais est-ce que cela permettra au football algérien de se développer ? Sincèrement, je pense que non. Pour avancer, il faut investir, aussi bien en moyens humains que matériels, et c’est ce que nous sommes en train de faire” a expliqué le président du Paradou AC, en rappelant que pour certains projets, “il faut du temps” pour avoir un retour sur investissement. Source : APS
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