AFP – Douche froide à Amsterdam: sept mois après la demi-finale perdue contre Tottenham, l’Ajax a été battu 1-0 par Valence et s’est fait éliminer de la Ligue des champions, les Espagnols et Chelsea se qualifiant pour les huitièmes de finale.
“Dans le football, on n’obtient pas toujours ce que l’on mérite. C’est une soirée frustrante”, a réagi l’entraîneur de l’Ajax Erik ten Hag en conférence de presse.
Le club de football de Naples a annoncé avoir démis de ses fonctions l’entraîneur italien Carlo Ancelotti mardi soir, malgré la qualification du club pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
“Le club de Naples a décidé de retirer la charge d’entraîneur de l’équipe première à Carlo Ancelotti”, a tweeté le Napoli après la victoire contre l’équipe belge de Genk (4-0).
Mardi soir, la plupart des médias sportifs italiens s’accordaient à dire qu’Ancelotti serait remplacé par Gennaro Gattuso, dont il est très proche depuis qu’il a été son coach à l’AC Milan.
“La valise d’un entraîneur” est “toujours prête” avait affirmé mardi Ancelotti, alors que les rumeurs de son départ et de l’arrivée de Gattuso, 41 ans, à son poste commençaient déjà à se répandre.
Imprécis et inefficace, l’Inter Milan n’a pas réussi à prendre la mesure de Barcelone, pourtant très remanié et déjà qualifié, et s’est inclinée 2-1 mardi à San Siro, ce qui marque la fin de sa saison en Ligue des champions.
“Quand Leo n’est pas là, on joue quand même avec 11 joueurs”, avait rappelé lundi Ernesto Valverde, interrogé sur l’absence du sextuple Ballon d’Or, laissé au repos.
Avec 11 joueurs, dont quatre Français (Umtiti, Lenglet, Todibo et Griezmann) et de nombreux réservistes (Carles Pérez, Aleña, Wagué…), le Barça s’est donc finalement révélé un trop gros morceau pour l’Inter.
Les Milanais devaient gagner ou faire mieux que le Borussia Dortmund. Ils ont perdu et ont fait moins bien que les Allemands et leur bilan dans cette poule difficile les laisse logiquement en Ligue Europa.
Deux défaites contre le Barça, une contre Dortmund et un nul d’entrée face au Slavia Prague, traîné ensuite comme un boulet: c’est trop pour voir le printemps européen.
Mardi, face à l’inhabituel 3-4-2-1 du Barça, l’équipe d’Antonio Conte a péché par inefficacité, laissant filer bon nombre d’occasions, notamment par Lukaku, maladroit et qui à la 60e minute a gâché une balle de match en tirant sur Neto.
Alors que le but rapide du Borussia contre le Slavia avait confirmé l’idée d’une finale pour les Nerazurri, ils ont surtout dû courir après le score, ce qui n’était sans doute pas le projet.
Car sur un ballon magnifique de Griezmann, Godin n’a pu que repousser vers Carles Pérez, qui a marqué de près (23e). Dix minutes plus tard, Lenglet aurait pu tuer le match, avec un tir facile à sept mètres des buts. Il ne l’a pas fait et il y a bien eu un match.
– Fati conclut –
Lukaku a en effet égalisé juste avant la pause (1-1, 44e) après un gros travail de Lautaro, impressionnant tout au long du match dans les duels et le jeu de corps.
Face à ce Barça-B, et alors que les nouvelles de Dortmund n’étaient pas mauvaises, l’Inter semblait alors avoir toutes ses chances.
Mais les Italiens ont encore semblé physiquement en difficulté à partir de l’heure de jeu, un défaut récurrent cette saison et accentué par les nombreuses absences au milieu de terrain (Sensi, Barella, Gagliardini).
Ils ont poussé mais c’est d’abord Griezmann qui a été le plus dangereux avec une bonne frappe juste avant sa sortie, au bout d’une heure où le champion du monde aura éclairci par séquences le jeu de son équipe mais perdu aussi un peu trop de ballons.
Les minutes passant, Conte a abattu toutes ses cartes offensives, finissant avec trois attaquants axiaux et deux ailiers.
Il a vu ses joueurs inscrire deux nouveaux buts refusés pour hors-jeu (trois en tout), puis a baissé la tête quand Ansu Fati, 17 ans et 40 jours et désormais plus jeune buteur de l’histoire de la Ligue des champions, a trompé Handanovic d’une frappe sèche (86e) qui offrait la victoire au Barça et condamnait l’Inter à la C3.
Lyon s’est qualifié mardi pour les 8es de finale de la Ligue des champions à la suite de son nul, presque miraculeux, contre Leipzig (2-2), donnant enfin du sens à une saison qui attendait ce coup d’éclat. Mais des heurts avec les supporters après la rencontre ont gâché la fête.
Et la lumière fut. L’OL a prolongé le week-end d’illuminations de la Fète des lumières au cours d’une soirée où il a longtemps joué avec l’interrupteur, virtuellement troisième, dernier puis deuxième, pour finir.
A l’image du Parc OL, l’équipe de Rudi Garcia est passée par toutes les émotions, de la même manière qu’elle a enchaîné le très mauvais comme le meilleur en 90 minutes.