AFP – Un doublé d’un très bon Kasper Dolberg a offert à Nice, dimanche lors de la 22e journée de L1, une revanche sur Lyon (2-1), qui s’était imposé sur la Côte d’Azur jeudi dernier en Coupe de France.
Après 10 points pris sur leurs quatre derniers matches de L1, après une qualification en finale de Coupe de la Ligue, puis une autre en quart de finale de Coupe de France, l’OL est donc tombé.
Cette défaite place désormais l’équipe du président Jean-Michel Aulas, 32 points, à 8 unités de Rennes et de la 3e place du classement, objectif annoncé. C’est un vrai coup d’arrêt comptable. Ça l’est aussi dans le jeu. A l’Allianz Riviera, les Lyonnais ont montré moins de maîtrise que lors de leurs précédentes sorties en 2020.
Nice, qui possède désormais le même nombre de points que son adversaire, peut, pour sa part, encore croire à l’Europe en fin de saison. Soudée, l’équipe azuréenne a montré de belles vertus collectives et a pu s’appuyer sur un très bon Kasper Dolberg, double buteur et attaquant complet.
Pourtant, Lyon a maîtrisé le début de rencontre. Avec six joueurs frais par rapport à la rencontre de Coupe de France, déjà entre les deux mêmes équipes, jeudi dernier, l’équipe de Rudi Garcia s’est rapidement créé des opportunités.
Les tentatives de Maxence Caqueret (8e) et de Karl Toko Ekambi (22e) ont été stoppées par le toujours très vigilant Walter Benitez.
Secoués, les Niçois sont pourtant restés concentrés. Progressivement, ils sont revenus dans leur match, et ont tenté de jouer sur les points faibles lyonnais, dans le dos de leurs défenseurs latéraux.
– Les Lyonnais pris de vitesse –
C’est ainsi que Marçal s’est fait prendre de vitesse par Hicham Boudaoui. Sa faute aurait pu engendrer un pénalty. Cela n’a pas été le cas. Mais le Brésilien a été prié de rejoindre directement les vestiaires (22e).
A 10 contre 11, Lyon a subi. Cornet est passé latéral gauche. Le milieu de terrain niçois a commencé à presser plus haut. Après une récupération collective dans les pieds de Caqueret, Pierre Lees-Melou a vu sa frappe déviée, puis détournée par Ciprian Tararusanu, avant d’être reprise victorieusement par Dolberg (1-0, 33e).
Il a alors fallu un bon dernier rempart lyonnais pour maintenir les Rhodaniens dans le match. Car Adam Ounas (38e), Dolberg (42e) et Alexis Claude-Maurice (44e) n’ont jamais trouvé l’ouverture.
Pis: pour Nice, les deux dernières minutes de la mi-temps allaient être terribles. D’abord Houssem Aouar a magnifiquement offert l’égalisation à Toko Ekambi après avoir slalomé dans la défense Rouge et Noir (1-1, 45e).
Puis, à la suite d’un geste déplacé du défenseur lyonnais Marcelo sur Claude-Maurice, la tension est montée. Au terme de l’échauffourée, Ounas a été exclu et laissait les deux équipes à égalité au score comme en nombre pour la deuxième période (45e+2).
A la pause, Patrick Vieira a su remobiliser ses troupes. D’entrée, Dolberg, à la technique très juste, a été dangereux (46e). Il a aussi été décisif, reprenant parfaitement un bon centre de Boudaoui (2-1, 63e), pour son 8e but en L1.
Nice a ensuite été vaillant. Si Claude-Maurice a vu sa tentative frapper le poteau (84e), cela n’a pas desservi la belle prestation des Aiglons.