ALGER – APS : La Fédération algérienne de football (FAF) a fait le point sur le professionnalisme. Dix ans après son avènement, dans un rapport établi sur demande du MJS, a appris l’APS mardi auprès de l’instance fédérale.
Le département ministériel a demandé ce rapport pour “avoir plus de visibilité” sur le professionnalisme, précise la même source.
Depuis son instauration en 2010, sous Mohamed Raouraoua, ancien président de la FAF, le mode du professionnalisme a été beaucoup décrié. Et certains responsables de club ayant évoqué une “précipitation” dans son lancement.
Pour “atténuer” l’impact économique lié à ce mode de gestion, l’assemblée générale de la FAF avait adopté en septembre 2019 une nouvelle formule basée sur une seule Ligue 1 professionnelle à 18 équipes, “à condition que l’ensemble des clubs se soumettent au cahier des charges pour pouvoir bénéficier d’une licence”.
L’instance fédérale dévoile souvent des chiffres représentant les dettes cumulées par les clubs issus des Ligues 1 et 2 comme conséquence d’un professionnalisme dont le début était “tordu”, selon le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Abdelkrim Medouar, dans l’une de ses interventions médiatiques, relevant la “nécessité de revoir certains volets afin d’éviter un avenir incertain”.
Pas plus tard que lundi, la FAF a annoncé qu’elle avait recensé 23 clubs professionnels (sur 32) concernés par les dettes : 7 de Ligue 1 (soit 44 %) et 16 de Ligue 2 (soit 100%).
Quatorze clubs professionnels, dont trois issus de la Ligue 1, sont interdits de recrutement en vue de la saison 2020-2021, souligne la FAF dans un communiqué.
Le président de la Direction de contrôle de gestion et des finances (DCGF) de la FAF, Réda Abdouche, a avancé le chiffre faramineux de 1.000 milliards de centimes de déficit cumulé pour les clubs de la Ligue 1 professionnelle, dans le cadre des examens effectués par cette structure depuis son installation en octobre 2019.