Equipe nationale

FAF : Le futur président doit trouver les ressources financières pour assurer le bon fonctionnement

0Shares

Les charges du staff technique, les primes et les indemnités des joueurs nécessitent des produits plus importants afin de les couvrir. C’est par cette phrase de lourde sens que les rédacteurs du rapport financiers de la FAF lors de l’année 2021 ont conclu à la page 26 de ce rapport. Et en bas de la page 27 de ce terrible rapport on peut lire : L’absence de produits suffisant pour couvrir les charges de la FAF a engendré un résultat comptable négatif de : – 1 302 683 274 ,83 DA.

Toutes ces données nous poussent à se poser la question du financement des dépenses. Comme les salaires des employés. Sans oublier ceux du staff technique des EN ( U17 – U19 – U21 – U23 – A’ et les A). Lors de l’année 2021 les charges de personnel sont estimées à 770 814 866 DA ( 4.76 Millions d’euros). Ce qui représente 396 510 € de charges de personnel/ mois. En 2020, les charges du staff technique sont de 809 736 673 DA ( Code 63). Le centre de formation de Tlemcen ( toujours en construction) a couté l’équivalent de 60 millions d’euros. On a un peu dépensé sans vérifier l’épaisseur de son porte-feuille.

 Le futur président de la FAF aura du mal à trouver les ressources financières nécessaires pour payer tout le personnel, qui inclut le sélectionneur national M Djamel Belmadi.

Ces derniers jours des fuites du siège de Dely Brahim nous informent que le salaire de Belmadi avoisine les 232 000 € par mois.  Si cette information est vraie, le salaire de Belmadi fait partie du top 10 des coachs des sélections les mieux payés dans le monde. Hansi Flick ( Allemagne) touche plus de 550 000 €/ mois hors contrat publicitaires. Didier Deschamps a un salaire proche de 293 000 € / mois. Le problème n’est pas le montant d’un salaire, mais c’est une question solvabilité.

A son départ en avril 2017, M Mohamed Raouraoua a laissé à l’Algérie, la fédération la plus riche du continent africain. Tout s’est évaporé en espace de quelques années. 

En afrique les sélectionneurs touchent des salaires plus ou moins important, le sélectionneur national du Maroc Vahid Halilhodzic est en tête du classement avec 78300 €/mois. Avant de quitter la tête de la sélection Egyptienne le portugais Carlos Queiroz (Egypte) gagnait un salaire de 74 800 €/mois.

Le futur président de la FAF ( Zefizef ou Serrar)  et son bureau fédéral doivent trouver les solutions et attirer les sponsors pour couvrir les charges du staff technique. Et bien sur payer les primes et les indemnités des joueurs des différentes sélections. Cela pour éviter une véritable crise qui affaiblirait l’équipe nationale. Chose qui n’est pas évidente d’autant que l’EN A n’est pas qualifiée au mondial 2022. Et ses résultats lors de l’année 2022 sont en dents de scie. Sans oublier qu’il faut reconquérir la CAF pour protéger au mieux l’équipe nationale et les clubs algériens des jeux de coulisses. MS ( algerie.football)