Le match Ouganda – Algérie, comptant pour la 4e journée des qualifications au mondial 2026, se profile à l’horizon. Le sélectionneur national Vladimir Petkovic doit impérativement revoir sa copie sur le 11 rentrant et la stratégie de jeu de l’équipe d’Algérie. Les défaillances observées lors du précédent match contre la Guinée doivent servir de leçon pour éviter un nouvel échec.
Lors de la confrontation contre la Guinée, l’équipe algérienne a montré des signes alarmants de faiblesse. Les joueurs manquaient d’insistance et de grinta, qualités essentielles pour remporter des matchs décisifs. Le milieu de terrain, avec Bentaleb et Zerrouki, a été particulièrement transparent. Ces deux joueurs, habituellement solides, n’ont pas su s’imposer dans l’entrejeu ni anticiper les mouvements adverses.
Les lacunes du match face à la Guinée :
En défense, Youcef Atal a incarné le maillon faible. Sa mauvaise lecture du jeu a coûté cher à l’équipe. Sur le second but guinéen, Atal aurait dû laisser passer le ballon plutôt que de faire une passe hasardeuse à Aguibo Camara, qui n’a pas manqué de fusiller Mandrea. Cette erreur fatale souligne la nécessité de renforcer la cohésion et la communication défensive.
L’attaque algérienne a également souffert de sérieux dysfonctionnements. Les joueurs semblaient perdus sur le terrain, chacun cherchant à briller individuellement plutôt que de jouer en équipe. Même Aït Nouri, habituellement performant, a livré une prestation décevante avec des dribbles inutiles et sans objectifs clairs. Cette désorganisation a empêché toute combinaison efficace et a rendu l’attaque stérile.
La préparation de l’équipe soulève également des questions. Contrairement à la Guinée qui a entamé son stage de préparation bien à l’avance au Maroc, l’Algérie a commencé tardivement à Sidi Moussa. Cette différence de préparation pourrait expliquer les lacunes physiques et tactiques observées.
Un sang neuf à injecter dans le 11 rentrant
Demain, face à l’Ouganda, les supporters algériens espèrent voir dès le coup d’envoi des joueurs tels que Bennacer, Amoura, Kévin Guitoun Van Den Kerkhof et Houssam Aouar sur le terrain. Une organisation optimale de l’équipe et une gestion adéquate des ressources physiques seront cruciales. Kampala City, située à une altitude de 1200 mètres, impose des conditions particulières : une température de 25°C et un taux d’humidité de 64% sont attendus au moment du match. Petkovic et son équipe devront donc s’adapter à ces défis environnementaux pour performer.
Au final, le match contre l’Ouganda représente une opportunité pour l’équipe algérienne de se racheter et de montrer un visage plus combatif et organisé. Petkovic doit tirer les enseignements du match contre la Guinée et apporter les ajustements nécessaires pour espérer une victoire et se rapprocher de la qualification au mondial 2026. algerie.football