L’ancien international algérien Islam Slimani, désormais au CR Belouizdad, fait face à de vives critiques en raison d’attitudes jugées non professionnelles. À plusieurs reprises, l’attaquant a exprimé son mécontentement de manière publique et perturbante, mettant son équipe dans une situation délicate.
Une attitude inconcevable dans un championnat européen
L’épisode le plus marquant reste son refus de rester sur le banc de touche lors de plusieurs rencontres. Après avoir appris qu’Aymen Mahious lui était préféré pour le match face à Al Ahly du Caire, Slimani a boycotté l’équipe, boudant les préparatifs avant la débâcle historique en Ligue des Champions.
Ce comportement soulève des questions sur l’éthique sportive et la discipline professionnelle du joueur. Il est essentiel de souligner qu’un tel agissement serait inconcevable dans un club, même de deuxième division européenne, où la discipline et le respect des décisions de l’entraîneur sont des exigences fondamentales. Les clubs européens, réputés pour leur rigueur, n’accepteraient jamais qu’un joueur se soustraie à ses responsabilités pour un désaccord personnel.
Une récidive face à Akbou
Quelques jours après son retour aux entraînements avec le groupe, Slimani a récidivé. À la veille du match contre l’Olympique Akbou, en apprenant qu’il débuterait encore sur le banc, l’attaquant a quitté l’hôtel, abandonnant ses coéquipiers à quelques heures du coup d’envoi. Une nouvelle fois, son comportement a plongé le CR Belouizdad dans l’embarras, alors que l’équipe cherchait à se relever après sa défaite cuisante au Caire.
Ce type de comportement, récurrent chez Slimani depuis son retour au pays, contraste fortement avec les attentes des supporters et du staff. Dans un contexte professionnel européen, une telle attitude aurait entraîné des sanctions immédiates, voire une rupture de contrat.
Abdelkader Amrani et la gestion de la crise
L’entraîneur Abdelkader Amrani, pris dans cette tourmente, a choisi de rester mesuré dans ses déclarations publiques. Lors d’une conférence de presse, il a rappelé que ces incidents doivent être gérés en interne, tout en exprimant implicitement son désarroi :
“En football, il y a des choses qui arrivent, mais ce n’est pas à mon âge que je vais commencer à critiquer les joueurs publiquement.”
Une image ternie pour Slimani
Pour Slimani, ces incidents successifs portent un sérieux coup à son image. De retour en Algérie avec l’objectif de briller sous les couleurs du CR Belouizdad, il semble s’éloigner de cet objectif. Ce comportement risque de compromettre sa relation avec les supporters et de ternir l’héritage laissé par une carrière marquée par des succès en Europe et en sélection nationale.
Le CR Belouizdad, quant à lui, se retrouve dans une situation complexe, devant gérer non seulement les tensions internes mais aussi la pression des résultats. La rigueur et le professionnalisme seront indispensables pour surmonter ces défis, des qualités que Slimani devra impérativement démontrer s’il souhaite retrouver sa place et la confiance du club. algerie.football
