Le CR Belouizdad s’est incliné 2-1 face à Orlando Pirates cet après-midi en Afrique du Sud. Cette défaite scelle leur élimination en phase de poules de la Ligue des Champions africaine. Les Sud-Africains, quant à eux, valident leur ticket pour les quarts de finale.
Des erreurs récurrentes
Le CR Belouizdad ne semble pas tirer les leçons de ses échecs passés. La gestion du club manque clairement de professionnalisme. Aucun jeune talent n’a émergé des catégories inférieures ces dernières années. La formation, autrefois florissante sous Boualem Charef, ne produit plus de résultats.
Recrutement insuffisant et mal étudié
Le mercato inter-saison n’a pas été à la hauteur des attentes. La direction n’a pas su remplacer deux joueurs clés du milieu de terrain : Zakaria Draoui et Houssem Mrezigue. Ces absences se font cruellement sentir sur le terrain.
Défense défaillante
La défense, devenue le point faible de l’équipe, a encore montré ses limites aujourd’hui. Le premier but concédé face à Orlando Pirates est le résultat d’une erreur défensive évidente. Cette fragilité a coûté cher au club.
Instabilité technique
Lors des deux dernières saisons, le CR Belouizdad a changé d’entraîneur après seulement quelques journées de championnat. Abdelkader Amrani, le nouveau coach, a perdu son premier match en Ligue des Champions face à Orlando Pirates au stade du 5 Juillet. L’absence de Keddad, suspendu, n’a pas aidé.
Une opportunité manquée
Un match nul à domicile face à Orlando Pirates aurait maintenu le Chabab en course pour les quarts de finale. Mais l’équipe n’a pas su relever le défi. Les supporters sont déçus par cette performance.
Un changement radical nécessaire
Pour éviter que le club ne sombre davantage, un changement profond s’impose. La gestion, le recrutement et la formation doivent être revus de fond en comble. Sans cela, le CR Belouizdad risque de s’éloigner encore plus des sommets du football africain.
L’élimination du CR Belouizdad en phase de poules de la Ligue des Champions est un coup dur pour le club. Elle met en lumière les lacunes structurelles qui freinent son ambition. Le temps des réformes est venu. algerie.football
