L’Algérie a officialisé son retour au sein du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), avec la désignation de Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), comme représentant de l’Union nord-africaine de football (UNAF). Cette nomination a été actée lors de la 14ᵉ assemblée générale extraordinaire de la CAF, qui se tient actuellement au Caire, en Égypte.
Une désignation sans concurrence
Walid Sadi a été désigné sans opposition pour occuper le siège réservé à la zone nord-africaine au sein du comité exécutif de la CAF. Ce retour de l’Algérie au sein de l’instance dirigeante du football africain marque un tournant stratégique, après plusieurs années d’absence qui avaient laissé place à une influence marocaine dominante.
Le retour de Samuel Eto’o pour l’Afrique centrale
En parallèle à l’élection de Walid Sadi, la CAF a également validé le retour du Camerounais Samuel Eto’o dans son comité exécutif. Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a finalement imposé sa candidature après un premier rejet, en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il a été élu sans opposition, renforçant ainsi la présence de nouvelles figures influentes dans la gouvernance du football africain.
Un rééquilibrage face à l’influence marocaine
L’intégration de Walid Sadi et Samuel Eto’o dans l’organe décisionnel de la CAF devrait rééquilibrer les forces en présence au sein du football continental. Ces nominations marquent une redistribution des rôles au sein de la CAF, où le Maroc avait consolidé son influence ces dernières années. Avec ces nouvelles désignations, l’Algérie et le Cameroun espèrent peser davantage dans les décisions stratégiques de l’instance africaine pour les quatre prochaines années. algerie.football
