Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, accompagné du secrétaire général, Nadir Bouzenad, a pris la direction du Caire ce lundi après-midi. L’objectif de ce déplacement est de participer aux travaux de la 14e Assemblée Générale Extraordinaire Élective de la Confédération Africaine de Football (CAF), qui se tiendra ce mercredi 12 mars 2025 dans la capitale égyptienne. Cette réunion marque un tournant important pour le football africain, alors que la CAF traverse une période de turbulences et de remises en question.
Un retour attendu pour l’Algérie au sein du bureau exécutif de la CAF
Walid Sadi, dont le leadership à la tête de la FAF a été salué par de nombreux observateurs, a réussi à garantir un siège pour l’Algérie au sein du bureau exécutif de la CAF. Ce retour symbolise une reconnaissance des efforts déployés par la fédération algérienne pour rétablir l’équité et la transparence dans le football continental. Après des années de controverses et d’injustices, l’Algérie reprend sa place parmi les décideurs majeurs du football africain.
Une CAF en crise : corruption et manipulations à la lumière des décisions de la TAS
Les récentes décisions de la Cour Arbitrale du Sport (TAS) ont mis en lumière les dysfonctionnements et les pratiques douteuses au sein de la CAF. Les affaires impliquant des dirigeants influents, tels que le Marocain Fouzi Lekjaa, ont révélé un mélange dangereux entre politique et sport, au détriment de l’intégrité du football africain. Les cas de l’entraîneur algérien Adel Amrouche et du président de la fédération camerounaise Samuel Eto’o ont également exposé les pratiques discriminatoires et les abus de pouvoir qui sévissent au sein de l’instance continentale.
L’affaire du match entre l’USM Alger et la RS Berkane, marquée par la polémique du maillot arborant une “carte fantôme”, a été l’un des exemples les plus flagrants de ces dérives. La TAS a finalement donné raison à la FAF et à l’USM Alger, invalidant les décisions initiales de la CAF et de la fédération marocaine. Ces verdicts ont confirmé les suspicions de partialité et de corruption qui entachent la réputation de la CAF.
Walid Sadi : un acteur clé dans la lutte pour la transparence
Sous la direction de Walid Sadi, la FAF s’est imposée comme un acteur majeur dans la lutte contre les pratiques illégales au sein de la CAF. Les efforts déployés par la fédération algérienne ont permis de rétablir une partie de la crédibilité perdue du football africain. Les décisions de la TAS, favorables à l’Algérie dans plusieurs affaires, ont renforcé la position de Sadi en tant que défenseur de l’équité et de la justice sportive.
Un avenir à reconstruire pour la CAF
La réunion du Caire représente une opportunité pour la CAF de tourner la page sur une période sombre de son histoire. Les participants, dont Walid Sadi, devront œuvrer pour instaurer des réformes profondes visant à éradiquer la corruption et à rétablir la confiance des acteurs du football africain. La présence de l’Algérie au sein du bureau exécutif est un signal fort en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance.
En conclusion, le déplacement de Walid Sadi au Caire s’inscrit dans une démarche visant à remettre de l’ordre dans la maison CAF. Alors que les scandales et les controverses ont longtemps entaché l’image du football africain, cette réunion pourrait marquer le début d’une nouvelle ère, fondée sur l’intégrité et le respect des règles. L’Algérie, sous l’impulsion de Walid Sadi, se positionne comme un acteur clé dans cette quête de renouveau. algerie.football
