Ligue des champions 2025-2026 : tirage au sort des 36 clubs et composition des chapeaux

Le décor est planté : ce jeudi, dans une salle de cérémonie où se mêleront dirigeants, anciens joueurs et caméras du monde entier, l’UEFA procédera au tirage au sort de la toute première Ligue des champions à 36 clubs. Cette fois, plus de groupes figés, mais une phase de ligue unique où chaque équipe croisera huit adversaires différents. Et déjà, les regards se tournent vers les quatre chapeaux, véritable théâtre des ambitions et des craintes.

Le chapeau 1, l’aristocratie du football européen

Ils sont neuf, ils impressionnent, et ils savent que chaque déplacement fera vibrer les stades : le PSG, Manchester City, le Real Madrid, le Bayern ou encore le Barça. Ces clubs appartiennent à une caste à part.
Pour Paris, c’est une chance de figurer parmi ces têtes de série, mais c’est aussi une certitude : l’automne ne sera qu’une succession de chocs.

Le chapeau 2, l’ombre des grands rivaux

Si le chapeau 1 brille de mille feux, le chapeau 2 dissimule ses propres pièges. Qui voudrait croiser la route de l’Atlético Madrid, toujours redoutable en joutes européennes ? Qui sous-estimerait Arsenal, revenu au premier plan, ou la Juventus, motivée par l’idée de retrouver son lustre ?
Ici, pas de cadeau. Se retrouver face à l’un de ces géants pourrait transformer une campagne tranquille en parcours du combattant.

Le chapeau 3, terrain d’équilibre et de surprises

Entre tradition et renaissance, ce chapeau rassemble Naples, l’Ajax, le PSV, ou encore le Sporting Portugal. Et au milieu de ce plateau, deux clubs français retiennent l’attention : l’OM, déjà confirmé, et Monaco, en suspens entre le chapeau 3 ou le 4.
Pour Marseille, c’est un tirage qui sent déjà la sueur. Pas question de viser « seulement » de beaux matchs : il faudra décrocher des points, au risque de voir l’aventure tourner court.

Le chapeau 4, celui que tout le monde redoute

Si certains pensent que le chapeau 4 signifie adversaires plus accessibles, l’histoire récente prouve le contraire. Galatasaray, toujours porté par un public incandescent, Newcastle, nouvelle puissance anglaise, ou encore l’Union Saint-Gilloise, petit par le budget mais immense par l’envie… Ce sont ces équipes qu’on n’aime jamais tirer, car elles se battent avec rien à perdre.
Et si Monaco glisse dans ce chapeau, il faudra s’armer de patience et de courage.

Trois clubs français, trois destins à écrire

• Le PSG, auréolé de son statut de tête de série, partira armé mais exposé, chaque match ressemblant à une finale.

• L’OM, relancé par sa qualification, cherchera à prouver qu’il a les épaules pour ce nouveau format.

• Monaco, enfin, attend de connaître son sort… avant de rêver d’écrire son propre chapitre dans cette nouvelle ère.

Vers une saison pleine de chocs

Le tirage n’a pas encore eu lieu que déjà, l’adrénaline monte. Tous rêvent d’un destin favorable, tous redoutent l’embuscade d’un adversaire inattendu.
Jeudi soir, quand les boules tomberont une à une, les regards se fixeront sur l’écran et les premiers frissons naîtront. Car cette Ligue des champions 2025-2026 sera sans pitié : la grandeur s’y conquiert dès septembre. algerie.football