CAN 2025 : L’Algérie bat le Burkina Faso et valide son billet pour les huitièmes – Les Notes des Verts

CAN 2025 – L’essentiel est fait pour les hommes de Vladimir Petkovic. En s’imposant sur la plus petite des marges face à une équipe du Burkina Faso accrocheuse, l’Algérie signe une deuxième victoire consécutive et valide officiellement sa qualification pour les phases finales de la CAN. Malgré les sorties sur blessure de Hadjam et Chergui, les Verts ont tenu bon. Retour sur les prestations individuelles.

Zidane Luca : 5.5/10

Le gardien algérien a alterné le bon et le moins bon. S’il a été sauvé par son montant sur une tête de Kaboré, il a su adapter son placement pour capter des ballons chauds en fin de match. Son gros point noir reste ses relances : il a joué avec le feu avec des remises en jeu mal calculées qui auraient pu coûter l’égalisation.

Jaouen Hadjam : Non noté

Coup dur pour le latéral gauche, sorti sur blessure dès la 12e minute après un choc musclé avec Sangaré. Son départ prématuré a forcé Petkovic à réorganiser son système pour repasser à une défense à quatre.

Rayan Aït Nouri : 4/10

Paradoxalement, il est l’homme qui obtient le penalty transformé par Mahrez (23e), mais c’est sans doute son plus mauvais match en sélection. Trop de maladresses, de duels perdus et un manque de lucidité offensif, notamment sur cette occasion en seconde période où il oublie Boundjah et Maza pour tenter un tir impossible.

Aïssa Mandi : 6/10

Un match solide et “propre” défensivement. Face à l’impact physique des Burkinabés, Mandi a répondu présent en sauvant plusieurs situations dangereuses. On regrettera simplement son manque d’influence sur les phases arrêtées offensives, où il n’a pas réussi à peser.

Ramy Bensebaïni : 6.5/10

Un match à deux visages. Fébrile en début de rencontre et malheureux sur un dégagement qui amène le poteau de Kaboré, il est monté en puissance de façon impressionnante. Impérial dans le temps additionnel de la première période et durant toute la seconde, il a retrouvé son niveau de patron.

Samir Chergui : 5/10

Une prestation timide pour le défenseur. Il a assuré l’essentiel sur son côté gauche sans faire de vagues, mais sans briller non plus. Sa sortie sur blessure à la 61e minute est le deuxième point noir de la soirée pour le staff médical.

Ismaël Bennacer : 6/10

On le sait physiquement encore juste pour l’intensité d’un match complet, mais son intelligence de jeu compense. Malgré un carton jaune sévère reçu tôt dans le match, il a su gérer ses interventions avec expérience face à un milieu adverse très agressif jusqu’à sa sortie à la 88e minute.

Hicham Boudaoui : 7.5/10

L’homme du match côté algérien. Boudaoui a rayonné dans l’entrejeu par sa technique et son agilité. Il a ratissé un nombre incalculable de ballons et remporté ses duels avec brio. Il ne lui manque qu’un peu plus de précision dans le dernier geste, notamment sur ses tentatives de la tête.

Brahim Maza : 4.5/10

Beaucoup de liberté accordée par Petkovic, mais un manque cruel de réalisme. Maza a eu deux balles de break au bout du pied : une non cadrée et une autre trop axiale sur le gardien. Un match frustrant pour le jeune meneur de jeu.

Riyad Mahrez : 6/10

Le capitaine a fait le métier en transformant son penalty avec sang-froid, inscrivant son 9e but en 6 participations à la CAN. Cependant, dans le jeu courant, il a manqué de jambes et de finesse lors des phases de contre-attaques. Remplacé à la 60e pour densifier la défense.

Mohamed Amoura : 4/10

Sans doute sa pire prestation sous le maillot national. Transparent et peu inspiré, il n’a quasiment rien réussi. Il doit une fière chandelle aux blessures de ses coéquipiers qui ont empêché son remplacement plus précoce. Il devra montrer un tout autre visage en huitièmes de finale.

Baghdad Boundjah : 5/10

Entré à la 12e minute pour pallier la blessure de Hadjam, Baghdad a vécu une première période cauchemardesque, errant sur le front de l’attaque. Il s’est bien repris au retour des vestiaires, se muant en passeur pour offrir deux ballons de but gâchés par ses partenaires. Ses automatismes avec Maza sont encore à parfaire.

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