Mondial 2026 – Samir Nasri sans filtre sur l’Algérie : “Je ne suis pas fan de Petkovic”
L’ancien international français Samir Nasri a livré une analyse tranchée sur les chances de l’Algérie pour la Coupe du Monde 2026. S’il croit au potentiel des Fennecs pour sortir des poules, il n’a pas caché son scepticisme concernant le sélectionneur actuel, Vladimir Petkovic.
C’est sur le plateau de Canal+, en marge du tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, que l’ancien joueur de Manchester City a donné son avis sur le groupe de l’Algérie. Les Verts, qui ont hérité d’un tirage relevé (avec notamment l’Argentine, l’Autriche et la Jordanie), ont selon lui les armes pour passer, mais pourraient être freinés par leur banc de touche.
”Avec un autre coach, ils pourraient déranger les Autrichiens”
Connu pour sa franchise, Samir Nasri n’y est pas allé par quatre chemins concernant le sélectionneur national. “Je ne suis pas fan du coach, je ne suis pas fan de Petkovic,” a-t-il déclaré.
Pour l’ancien Marseillais, le problème ne vient pas du talent des joueurs, mais de la direction technique. Il estime même que le potentiel de l’équipe est sous-exploité : “Je pense qu’avec un autre coach, elle serait capable même de déranger les Autrichiens.” Une critique directe envers le technicien bosnien, en poste depuis mars 2024, dont les choix tactiques ne semblent pas convaincre l’ex-milieu de terrain.
Des inquiétudes et des clés pour réussir
Au-delà du cas du sélectionneur, Nasri a pointé du doigt plusieurs secteurs clés pour la réussite de l’Algérie lors de ce mondial nord-américain :
- Le chantier défensif : Il note “des manques défensivement” qui pourraient coûter cher face à des nations comme l’Argentine ou l’Autriche.
- L’attaque : Nasri insiste sur l’importance de l’efficacité. Il attend notamment qu’Amine Gouiri “trouve sa place” dans le système et souligne la présence de Mohamed Amoura.
- L’incertitude Mahrez : Il s’interroge également sur l’état de forme de Riyad Mahrez au moment de la compétition : “Quid de Mahrez, dans quel état de forme il sera ?”
Un optimisme mesuré
Malgré ses réserves sur le staff technique, Samir Nasri reste optimiste quant à l’issue de cette phase de poules. “Ils peuvent sortir de la poule. […] Il y a une bonne équipe,” a-t-il conclu.
Pour rappel, l’Algérie devra terminer parmi les deux premiers de son groupe (ou parmi les meilleurs troisièmes) pour espérer voir les 16es de finale. Un défi de taille pour Vladimir Petkovic, qui devra faire mentir ses détracteurs, Nasri en tête. algerie.football
