CAN 2023- L’Algérie n’ira pas aux huitièmes de finale de la CAN 2023 après sa défaite face à la Mauritanie (1-0) hier soir à Bouaké. L’Algérie ne fait plus peur à personne sur le continent africain. C’est le troisième grand échec de Belmadi en 24 mois. Après deux matchs nuls face à l’Angola et Burkina faso, l’Algérie avait besoin d’un simple match nul pour accéder aux 8es.
Belmadi n’a pas de stratégie de jeu
L’équipe d’Algérie n’a plus un projet de jeu. Belmadi teste des nouveaux joueurs en matchs de préparation et aligne les « vieux » en matchs officiels. On l’a vu hier face à la Mauritanie, l’équipe n’avait pas d’automatismes. Aouar et Ounas faisaient du sur place. Boudaoui a un temps de jeu peu conséquent avec l’équipe d’Algérie, Et il a été aligné d’entrée. Alors qu’il aurait dû avoir une participation plus régulière avec les Verts avant de le lancer directement dans un11 sans automatismes.
L’incompréhensible mise sur le banc de Belaïli et de Chaïbi
Face à la Mauritanie le milieu de terrain des Verts a complétement changé. L’équipe n’avait plus d’automatismes. Amoura était complément muet, Ait Nouri en baisse de forme sur le côté gauche. Belaïli manquait cruellement à cette équipe, Aouar et Ounas faisaient du sur place. Bounedjah était isolé devant, Boudaoui transparent, Zerrouki complétement dépassé. Chaïbi aurait du être reconduit. On se demande si Belaïli n’a pas été sur le banc juste pour eclipser la mise sur le banc de Mahrez.
En défense on ne comprend pas la titularisation de Tougaï, au lieu de Zineddine Belaïd, qui a une grande expérience avec l’USMAlger en Coupe de la CAF, et aussi chez les A’. Atal a été reconduit comme latéral droit, alors que tout le monde attendait voir Guitoun à sa place. Les Verts ont perdu hier beaucoup de duels. Le début de la deuxième mi-temps a été catastrophique pour le milieu de terrain et la défense algérienne. La Mauritanie aurait pu inscrire deux buts, sans que personne ne crie scandale.
Belmadi ne cesse de râler et de transmettre son stress aux joueurs
Durant tout le match, Belmadi ne cesse de crier et de contester les décisions d’arbitrage. Ce qui influe négativement sur ses joueurs qui bataillent sur le terrain. Ils jouent avec la peur de ne pas satisfaire Belmadi. Le mental de l’équipe est au plus bas, et cela tout le monde le savait, sauf Belmadi peut-être. D’ailleurs, le sélection de la Mauritanie, Amir Abdou confirme cela, à la fin de match, il déclare : « On savait que l’Algérie avait une fragilité psychologique et une pression médiatique».
La faillite totale de la stratégie de Belmadi
Vingt-deux mois après la fiasco de Blida face au Cameroun, l’équipe n’a pas vraiment progressé sur le plan du jeu. Belmadi n’a pas mis en place une stratégie pour donner un plan de jeu aux Verts avec plusieurs variantes. Il est resté prisonniers des joueurs de la CAN 2019. Lors du match face à l’Angola 7 joueurs du 11 entrant c’est des rescapés de la CAN 2019. Alors que des Bouanani et autres jeunes auraient du faire partie des joueurs sélectionnés pour cette CAN pour gagner en expérience.
Les signaux d’alerte
On a eu des signaux d’alertes de cette faillite lors des matchs face à la Tanzanie à domicile. L’équipe de Tanzanie a tenu en échec l’Algérie. Le match s’est terminé sur le score de (0-0). Et face à la Somalie aussi à domicile, l’Algérie avait du mal à battre la Somalie sur le score de (3-1), le match comptait pour les éliminatoires du mondial 2026. Lors de la première mi-temps face au Mozambique à Maputo, Les Verts auraient pu prendre 2 à 3 buts si ce n’est la grande forme du gardien Mandrea. Djamel Belmadi n’a rien vu venir pour pouvoir tirer les leçons de ces alertes.
Belmadi et les médias algériens
Belmadi depuis sa désignation à la tête de la sélection d’Algérie, a eu ce qu’il voulait en terme de moyens. Il a été même consulté par les hautes instances sur le profil du futur président de la FAF. Il a validé la candidature de Amara et de Zefizef à la tête de la fédération algérienne de football, chose qu’il ne fallait jamais faire. Car Belmadi reste un employé de la FAF.
Et depuis sa première conférence de presse Belmadi avait des préjugés sur le journaliste algérien. Pour lui les questions qu’on lui pose sont truffées de pièges et de sous-entends. Pour lui un point de presse est une arène de combats des lions. Donc, il faut devenir gladiateur vis-à-vis des journalistes. Le pire c’est qu’il reproche aux journalistes de ne pas parler tactique ou de football. Et quand un journaliste lui pose une question en lien avec le volet technico-tactique, il essaye de l’intimider avec des attaques personnelles sur son physique. C’est vrai que certains journalistes dérangent avec leur sonnerie de téléphone portable, mais les points de presses sont devenus un lieu de disputes, pour une simpole question banale. Mais avec les médias étrangers et surtout français, Belmadi est beaucoup plus à l’aise, et il arrive à tutoyer les journalistes sans aucune gêne.
Maintenant on annoce la démission de Belmadi suite à la déclaration faites à ses joueurs dans le vestiairre. Et on va attendre que la démission devient officielle. Il faut que le président Walid Sadi puisse recuter un nouvel sélectionneur nationale. car dès le mois de mars, il se peut que les éliminatoires de la CAN 2025 démarrent. Et au mois de juin l’Algérie reçoit la Guinée pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2026. Après les Verts feront un déplacement à Kampala City pour affronter l’Ouganda. algerie.football (MS)