Coupe de la CAF – Une controverse récente secoue le monde du football africain, opposant l’USM Alger et la Fédération Algérienne de Football (FAF) d’une part, et le RS Berkane ainsi que la Confédération Africaine de Football (CAF) de l’autre. Au cœur de cette affaire se trouve un maillot, arborant une carte du Maroc non officielle, incluant le territoire du Sahara Occidental, un territoire de conflit selon le droit international et non reconnu par l’ONU ou l’Union Africaine comme appartenant au Maroc.
La Réponse de la CAF sans aucune argumentation juridique
L’incident a débuté lorsque le RS Berkane a décidé de jouer avec ce maillot controversé lors de sa demi-finale contre l’USM Alger. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation de l’USM Alger et de la FAF, qui ont saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne pour résoudre le litige.
La fuite en avant des marocains
La réaction de la CAF et du RS Berkane face à la demande d’explications du TAS a été plutôt évasive. La CAF a justifié son besoin de temps pour préparer sa défense, tandis que le RS Berkane a tenté de minimiser l’importance de l’affaire, arguant de sa qualification pour la finale de la Coupe de la Confédération.
Face à la demande de la FAF à la nomination d’un juge unique par le TAS, la CAF a exercé son droit de nommer trois juges, compliquant ainsi le processus. Cela a conduit le TAS à former un panel de trois juges, offrant à chaque partie la possibilité de s’opposer à deux d’entre eux.
Pendant ce temps, la Fédération Marocaine de Football a choisi une stratégie de fuite en avant en rejetant la responsabilité de l’affaire et en affirmant que cela ne la concernait pas directement. Cette tentative d’évitement met en évidence la volonté de gagner du temps de la part de la CAF, qui espère reporter la décision sur le cas des maillots controversés.
La FAF risque d’introduire un nouveau recours demandant l’élimination du RS Berkane
En raison de l’absence de circonstance impérieuse et en l’absence de la RS Berkane dès le match aller au stade du 5 juillet à Alger, la Fédération algérienne demandera, après avoir déposé une autre plainte dans les 48 heures, le caractère urgent et le gel de la programmation de la finale de la Coupe CAF, afin de ne pas perdre son droit de la présence de l’USMAlger à la finale contre l’Egyptien Zamalek
L’absence de réponse adéquate de la part de la CAF et de la Fédération Marocaine de Football renforce la position de la FAF dans cette affaire. Cela soulève également des questions sur la transparence et l’impartialité de la gestion du football africain par la CAF, suscitant des critiques de la part de diverses voix au sein du continent.
Dans cette atmosphère de méfiance croissante envers la CAF, des appels à une réforme profonde de l’organisation émergent. Certains suggèrent une redistribution équitable des responsabilités et des commissions permanentes entre les 54 pays membres de la CAF, ainsi que des restrictions sur le nombre de membres du personnel d’un même pays au sein de l’organisation.
En fin de compte, l’affaire des maillots usurpés entre l’USM Alger et le RS Berkane met en lumière les enjeux géopolitiques qui se jouent sur le terrain du football africain. Alors que le litige se poursuit devant le TAS, l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions durables sur la gestion et l’intégrité du football dans la région. algerie.football
