Dans une ambiance survoltée au Stade Olympique de Barcelone, le FC Barcelone et l’Inter de Milan ont offert un spectacle de haute intensité. Résultat final : un nul spectaculaire 3-3 qui laisse totalement ouverte la course à la finale de la Ligue des champions, prévue à Munich. Les Italiens, solides et efficaces, ont frappé les premiers, mais le Barça a su réagir avec orgueil. Le match retour, mardi prochain à Milan, promet une bataille décisive.
L’Inter surprend d’entrée, mais le Barça réagit avec panache
Les Nerazzurri ont frappé dès la première minute, grâce à une finition froide du Français Marcus Thuram, profitant d’un marquage laxiste côté catalan. Peu après, à la 21e minute, Denzel Dumfries double la mise, concluant une contre-attaque millimétrée. Cueilli à froid, le Barça a dû se réorganiser tactiquement.
Mais les hommes de Flick ont trouvé les ressources pour revenir dans la partie. Ferran Torres a réduit le score à la 24e minute, avant que la pépite Lamine Yamal, du haut de ses 16 ans, ne marque un but somptueux à la 38e. Le Barça rentre aux vestiaires avec un nul mérité.
Un second acte renversant et un scénario fou
En seconde période, Dumfries redonne l’avantage aux Italiens à la 64e, d’un puissant tir croisé. Mais le Barça égalise dans la foulée (65e), avec un but gag contre son camp du gardien suisse Yann Sommer, surpris par une frappe de Raphinha qui rebondit sur le poteau puis sur lui.
Les deux formations se sont rendues coup pour coup dans un duel ouvert. Le rythme est resté élevé jusqu’au coup de sifflet final, sans qu’aucune des deux équipes ne parvienne à prendre un avantage définitif.
Un score historique et des statistiques marquantes
Cette rencontre entre dans l’histoire comme l’un des rares 3-3 en demi-finale de C1. Il faut remonter à la saison 1998-1999 pour retrouver un résultat similaire : Dynamo Kiev – Bayern Munich (3-3).
Pour le Barça, ce match marquait sa 300e apparition en Ligue des Champions. Un cap historique, mais entaché d’une nouvelle déconvenue : c’est la troisième fois qu’ils ne parviennent pas à s’imposer à domicile en C1 après avoir marqué 3 buts ou plus. Les deux autres cas ? Contre Manchester United en 1998 et déjà contre l’Inter en 2022. Trois fois, même scénario : 3-3.
Quant à l’Inter, le club lombard a encore laissé filer un avantage de deux buts, comme ce fut le cas contre Dortmund (2019) et Benfica (2023). Une tendance inquiétante avant un retour où il faudra se montrer plus rigoureux.
Cap sur le match retour et l’enjeu de la finale
La tension sera maximale mardi prochain au stade Giuseppe Meazza. L’Inter voudra valider son billet pour Munich. Mais le Barça, malgré son irrégularité défensive, reste dangereux offensivement. Un duel stratégique entre deux styles de jeu bien distincts.
En toile de fond, l’attente de l’adversaire en finale. Dans l’autre demi-finale, le PSG a pris une courte avance grâce à sa victoire 1-0 face à Arsenal à Londres. Mais rien n’est encore joué, ni d’un côté ni de l’autre. La course à Munich est plus ouverte que jamais. algerie.football
