Algérie – Guinée : Les Verts proches du Mondial 2026 mais minés par leurs faiblesses

L’Algérie occupe la tête du groupe G des éliminatoires du Mondial 2026 avec 18 points. Les hommes de Vladimir Petkovic ont désormais une belle opportunité d’assurer leur qualification dès ce lundi face à la Guinée, à Casablanca. Mais la manière interroge, notamment après la prestation inquiétante contre le Botswana.
Une situation favorable pour les Verts
Avec 18 points, l’Algérie compte six longueurs d’avance sur l’Ouganda et le Mozambique, et huit sur la Guinée. Une victoire face au Syli National mettrait les Verts à l’abri. Même si l’Ouganda s’impose contre la Somalie et que le Mozambique bat le Botswana, l’écart de six points serait maintenu.
Il faudrait alors deux défaites de l’Algérie lors des deux dernières journées et deux victoires des poursuivants pour voir la situation basculer. La Guinée, de son côté, semble déjà hors course.
Un match inquiétant face au Botswana
La victoire face au Botswana n’a pas rassuré. Plusieurs cadres ont affiché un rendement médiocre et les remplaçants n’ont pas répondu présents. L’axe central de la défense a montré des faiblesses. Le choix d’utiliser Ramy Bensebaïni comme latéral gauche a déséquilibré l’arrière-garde, alors qu’un joueur comme Naoufel Khacef aurait pu apporter de la stabilité.
Un milieu de terrain dépassé
Le duo Nabil Bentaleb – Hicham Boudaoui n’a pas convaincu. Trop souvent mis en difficulté, ils ont subi la pression du milieu botswanais qui a su ressortir proprement le ballon. Ce manque d’impact dans l’entrejeu a pesé sur la fluidité du jeu algérien.
Amoura, la lueur offensive
En attaque, Mohamed Amine Amoura a été le seul véritable danger par sa vitesse et ses dribbles tranchants. D’abord à gauche puis repositionné à droite après la sortie de Riyad Mahrez, il a dynamité la défense adverse. En revanche, Mahrez, Amine Gouiri et Houssem Aouar n’ont pas apporté le plus attendu. Baghdad Bounedjah, entré en cours de jeu, a sauvé la soirée avec un doublé en moins de trente minutes.
Une gestion de groupe contestée
Le sélectionneur Vladimir Petkovic doit rapidement réagir. L’âge moyen du onze de départ contre le Botswana était de 28,4 ans, un chiffre élevé pour une équipe en pleine reconstruction. Des jeunes comme Hadj Moussa et Ibrahim Maza sont restés en tribune, alors que des joueurs au rendement faible comme Saïd Benrahma ont encore bénéficié de temps de jeu.
Un nécessaire renouvellement générationnel
Il devient urgent de préparer l’avenir. Des talents comme Badredine Bouanani, Ibrahim Maza, Hadj Moussa, Farès Chaïbi ou encore Amin Chiakha méritent leur chance. Encadrés par quelques cadres fiables, ils peuvent constituer le socle de la nouvelle équipe nationale. Quitte à sacrifier une partie des ambitions continentales, l’Algérie doit penser à l’avenir pour briller au Mondial 2026. algerie.football