Equipe d’Algérie : Petkovic veut gagner face au Rwanda et à la Suède

L’entraîneur national Vladimir Petkovic a donné jeudi 29 mai une conférence de presse à Alger, au stade Nelson-Mandela de Baraki, pour dévoiler les contours du stage de juin. Deux matchs amicaux sont au programme : face au Rwanda à Constantine, puis contre la Suède à Stockholm. Pour Petkovic, il ne s’agit pas de simples tests, mais d’occasions cruciales pour renforcer la cohésion de l’équipe et engranger de la confiance en vue des qualifications pour la Coupe du monde 2026.
Des matchs “amicaux” mais à enjeux élevés
Le sélectionneur national a immédiatement donné le ton : les deux prochaines rencontres ne doivent pas être prises à la légère.
“Il n’y a pas de matchs amicaux, ce sont des matchs importants qu’il faut préparer au mieux”, a-t-il affirmé d’entrée.
Petkovic vise la victoire contre les deux adversaires, afin de tirer un maximum d’enseignements sur son groupe. “Ces deux confrontations doivent nous donner de l’expérience et de la confiance”, a-t-il insisté, soulignant leur importance dans la perspective de septembre, où l’Algérie reprendra les éliminatoires du Mondial.
Un groupe élargi pour un effectif équilibré
Pour cette fenêtre FIFA, Vladimir Petkovic a retenu 29 joueurs, une liste étoffée pour permettre une rotation plus large et tester différentes associations.
“J’aurais pu élargir encore plus le groupe. Je veux donner un maximum de minutes à tout le monde”, a-t-il expliqué.
Parmi les surprises, le retour de Nabil Bentaleb, longtemps absent pour raisons médicales, est un signal fort. Le coach veut trouver le bon équilibre entre les joueurs régulièrement utilisés et ceux qui manquent de temps de jeu.
Le bilan positif du mois de mars
Petkovic est revenu sur le stage de mars, qu’il considère comme une base solide. L’Algérie avait alors dominé le Botswana (3-1) puis le Mozambique (5-1), affichant une belle efficacité offensive.
“Nous avons élargi le contingent et certains joueurs m’ont mis en difficulté dans mes choix”, a-t-il reconnu, visiblement satisfait du rendement global.
Le mois de juin sera cependant plus délicat à gérer, entre les joueurs déjà en vacances et ceux encore sollicités par leurs clubs.
Deux adversaires aux styles opposés
Le Rwanda et la Suède ont été choisis pour offrir deux tests contrastés. Le Rwanda, récemment remanié, est selon Petkovic une équipe “soudée, difficile à bouger”, qui défendra avec rigueur.
“Le plus important, c’est de bien varier le jeu face à eux”, a souligné le coach.
La Suède, dirigée par Jon Dahl Tomasson, présente un autre défi. Petkovic souhaite mesurer la capacité d’adaptation de ses joueurs face à une formation européenne structurée.
“Je ne vois pas de différence entre les équipes asiatiques, africaines ou européennes”, a-t-il déclaré, insistant sur l’universalité des principes de jeu.
Un programme précis et stratégique
Les Verts affronteront le Rwanda le 5 juin à 18h00 au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Cinq jours plus tard, ils se déplaceront en Suède pour défier les Scandinaves au Strawberry Arena de Stockholm (18h00, heure algérienne).
Ces deux confrontations s’inscrivent dans un plan de montée en puissance vers l’objectif principal : la qualification à la Coupe du monde 2026. L’Algérie, leader de son groupe avec 15 points en 6 matchs, devra maintenir son avance sur le Mozambique, principal concurrent.
Qualification directe et système de barrages
Pour rappel, seul le premier de chaque groupe africain validera son billet direct pour le Mondial. Les quatre meilleurs deuxièmes joueront un barrage continental, puis un intercontinental. Petkovic, bien conscient de cette réalité, veut anticiper dès maintenant les conditions de cette lutte serrée.
Avec ce stage de juin, l’Algérie a donc plus à gagner qu’un simple sursaut de confiance : c’est un test de maturité et d’ambition qui attend les hommes de Vladimir Petkovic. algerie.football